Van Phuc, le village qui vit de la soie

Assise dans un endroit peu éclairé, une femme fait fonctionner une bruyante machine en bois. Imperturbable, la tisseuse lit son journal, tout en restant concentrée sur l’appareil qui produira la réputée soie de Hà Dông.

Le village de la soie de Van Phuc (à Hanoi) a plus de 1.000 ans. La population locale exerce ce métier traditionnel et confectionne toutes sortes de vêtements en soie, allant des áo dài (tunique fendue traditionnelle des Vietnamiennes) aux chemises, en passant par les cravates et les pyjamas. «Il faut en moyenne deux heures pour fabriquer un foulard, et beaucoup plus longtemps pour une robe», explique une tisseuse.

Ce commerce fait vivre une grande partie de la population locale, d’autant plus que la soie de Van Phuc s’exporte dorénavant à l’étranger. Les motifs et les couleurs sont infinis. «Je trouve certains vêtements très jolis, mais je n’aimerais pas les porter sur moi», s’amuse Phan Hoài, étudiante d’une vingtaine d’années.

Pour vérifier si la soie est pure, une astuce consiste à faire brûler un petit fil du tissu : s’il se dégage une odeur de cheveu brûlé, alors c’est qu’il s’agit de véritable soie…


Le village compte une centaine de petits commerces.


Les touristes repartent très rarement les mains vides.


La machine à produire de la soie fonctionne avec un bruit assourdissant.


Le tissu est fabriqué à partir de vers à soie.


Une pagode se trouve à l’entrée du village.


Le village de Van Phuc produit la soie de Hâ Dong, réputée pour sa finesse.

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